26 septembre 2012
De ce point de vue, la culture, dans le champ de l’orientation, avec l’éclairage et la mobilisation qu’elle porte sur le social, l’économique et le professionnel, est ce qui donne sens à l’articulation :
Tous ont souligné le caractère polysémique du terme orientation. Il recouvre au moins deux perspectives, celle des sujets qui s’orientent, et celle des institutions et responsables qui orientent les sujets, ou encore celle des libertés et choix individuels et celle des contraintes politiques, sociales et économiques de l’action publique. Il s’agit donc ici de situer l’action sur le premier versant de l’orientation, le « s’orienter vers », le comment chaque individu va pouvoir décider de son propre parcours, par opposition à une autre conception qui privilégierait le « orienter vers » relevant en particulier de la tentation permanente de trouver les moyens d’amener l’individu à choisir en fonction de nécessités externes à la personne. Cette dernière approche, pour beaucoup inscrite dans la logique de la gestion des flux, a son utilité. Elle est immense. Mais elle est autre. Nous pensons qu’il faut différencier ces approches, ne pas les rabattre l’une sur l’autre. Si l’on souhaite échapper au conflit d’intérêt, si questionné maintenant, tellement caractéristique de l’orientation dès ses tous débuts en France. Si l’on souhaite vraiment comprendre comment améliorer la capacité de chaque individu à maîtriser son parcours. Si l’on s’inscrit dans la perspective éducative. Si c’est le développement tout au long de la vie qui fait sens. S’il s’agit bien de culture.